le miroir de la mer me renvoie l’éphémère
la vague qui se retire je l’ai veillée cette nuit
et je connais par cœur l’horaire de la marée
mais pas ses sautes d’humeur ni son intimité
je reste sur la plage 
la lune 
regarde 
grisée
le vent balaie mes boucles 
j’ai des vagues plein les rêves
et une idée en fête partir la retrouver
la vie tient à un lien la vraie vie je veux dire
le reste mes rêves s’en foutent j’ai appris à nager
je suis la prochaine vague de la plus haute marée

Photo : Gustave Courbet, « La Vague », 1870.
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Une réflexion sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #71

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