préférant la fontaine j’ai trouvé le village
où nous nous sommes connues 
presqu’à moitié perdues
fallait-il éprouver autant de solitude
pour s’y retrouver comme en terrain familier
aucun pas n’est paumé tu le sais 
tes naufrages
t’ont permis d’approcher les sphères de l’abordage
aucune chute n’est en vain je l’ai vu
mes blessures
ont guéri sans jamais entamer mon entrain
et l’eau claire 
de ma soif 
ton désir
a touché 
alors tu me demandes qu'allons-nous devenir
c’est la vie qui répond 
deux enfants dans la course 
assez fous pour voler au temps notre victoire

Photo : René Magritte, « La victoire », 1939.
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5 réflexions sur “Son île à elle, ses ailes à lui #8

  1. Promesse tenue, Isabelle, bravo pour ton commentaire supplémentaire : Si victoire il fallait, en effet… très justement dit Joël, merci ! La beauté est une victoire en soi et sa quête l’éternel chemin, peut-être…en réponse à celui, si pertinent de Joël

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