préférant la fontaine j’ai trouvé le village
où nous nous sommes connues
presqu’à moitié perdues
fallait-il éprouver autant de solitude
pour s’y retrouver comme en terrain familier
aucun pas n’est paumé tu le sais
tes naufrages
t’ont permis d’approcher les sphères de l’abordage
aucune chute n’est en vain je l’ai vu
mes blessures
ont guéri sans jamais entamer mon entrain
et l’eau claire
de ma soif
ton désir
a touché
alors tu me demandes qu'allons-nous devenir
c’est la vie qui répond
deux enfants dans la course
assez fous pour voler au temps notre victoire
Photo : René Magritte, « La victoire », 1939.
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Victoire de l’amour et des mots, s’il faut une victoire…
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Si victoire il fallait, en effet… très justement dit Joël, merci ! La beauté est une victoire en soi et sa quête l’éternel chemin, peut-être…
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Promesse tenue, Isabelle, bravo pour ton commentaire supplémentaire : Si victoire il fallait, en effet… très justement dit Joël, merci ! La beauté est une victoire en soi et sa quête l’éternel chemin, peut-être…en réponse à celui, si pertinent de Joël
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Merci et belle journée à toi !
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Merci, Isabelle, belle journée également
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