de la pointe des oreilles jusqu’au bout de la queue 
il s’étire de plaisir comme la lumière du jour 
et son regard me dit si tu savais faire ça 
tu ne donnerais pas 
chaque fois ta langue au chat
sa souplesse de danseuse sans faire le moindre effort 
donnerait donc accès aux secrets de la vie 
au chat je tends la feuille 
qu’il griffe son ressenti 
à son tour de rester 
les yeux ronds 
interdit

Photo : Ernst Ludwig Kirchner, « Chat gris sur un coussin », 1919.
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2 réflexions sur “Il faut plus d’une fois s’étirer comme un chat #95

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