le ciel bleu je l’ai inventé pas attendu
il s’est décroché du mur où je le fixais
et s’est répandu sur la terre juste au-dessus
de la mer à qui je vantais ses mille secrets 
parmi lesquels celui de ne pas se noyer
dans les prières 
sous les promesses 
vers d’autres bleus
que celui sans nuages dans lequel je te vois
à peine livide quand tu te débats contre toi
pour percer un mystère qui n’existe même pas
où que je marche le ciel me suit et m’élargit
les sentiers qu’hier encore je ne voyais pas

Photo : Joan Miro, « Mural », 1961.
Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s