la lenteur aura été la plus belle promesse
pour une fois que je m'autorisais sa douceur
une démesure estivale sans commune saison
elle est venue comme un lendemain dès la veille
m'ouvrir la porte de l'universalité 
il n'y avait que toi pour inventer cela
la vérité éclate au soleil en plein cri
de joie j'ai marché à ta rencontre cent mille pas
qui dit que si le soleil se couche il s'endort
je n'y ai jamais cru car quand je m'assoupis
c'est pour te retrouver ailleurs à l'autre bout
de mon sourire face à toi par moi inspirée
je te regarde toi que je n'ai jamais vue
sinon là dans ce rêve étrange et pénétrant

Photo : Marc Chagall, "Rêve familier", 1969.

10 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #158

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s