la lenteur aura été la plus belle promesse
pour une fois que je m'autorisais sa douceur
une démesure estivale sans commune saison
elle est venue comme un lendemain dès la veille
m'ouvrir la porte de l'universalité
il n'y avait que toi pour inventer cela
la vérité éclate au soleil en plein cri
de joie j'ai marché à ta rencontre cent mille pas
qui dit que si le soleil se couche il s'endort
je n'y ai jamais cru car quand je m'assoupis
c'est pour te retrouver ailleurs à l'autre bout
de mon sourire face à toi par moi inspirée
je te regarde toi que je n'ai jamais vue
sinon là dans ce rêve étrange et pénétrant
Photo : Marc Chagall, "Rêve familier", 1969.
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Beaucoup de délicatesse et de beauté…
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Merci Barbara… belle rentrée à vous (ou plutôt, qu’elle soit le moins pire possible, vous êtes une magicienne et je crois en vous).
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Ah Isabelle si j’étais une magicienne, je ferai fleurir le beau partout…
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Ce n’est pas déjà le cas ?
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Très joli. Puissant en sentiment. Compliments.
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Merci beaucoup Jean-Pierre !
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Ah! What a romantic piece!
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Oh thank you, this is a real compliment!
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You are welcome Isabelle
-Iswar P Kar
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