j’ai la vaste étendue presqu’à perte de vue
jusqu’à faire taire en moi
le bruit des points de vue
volume encore plus bas je me suis rétrécie
pour laisser le soleil se coucher en privé
la terre appartient à qui la laisse tourner
je ne respire plus et la nature s’inspire
de la paix retrouvée pour s’éclaircir la voix
dans les branches le vent souffle
des feuilles la symphonie
et la lune peut donner la main à la marée
qui suis-je pour croire qu’un jour je pourrais maîtriser
la parfaite harmonie je préfère devenir
coccinelle fourmi ou framboise au clair de lune
Photo : Marc Chagall, « Les amoureux au clair de lune », 1952.
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