j'ai fait l'expérience sensationnelle de tomber
sans chute ni vertige l'ascenseur émotionnel
ce que j'ai éprouvé j'en connais la valeur
nul besoin de vérifier pour savoir 
être sûre
vouloir que ça dure 
au-delà du coeur battant
des tremblements du corps des frissons de la peau
savoir oui 
qu'à l'autre bout de l'ici écrit
il y a ce toujours maintenant
tous les jours
de lecture et de pluie de nuages interdits
à jamais du bleu j'invente le corps et le cœur

Photo : Marc Chagall, "Les amoureux en bleu", 1914.

Une réflexion sur “Le pain, la pomme et les poèmes #156

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s