au creux de ce même soleil encore rêver d’or
dors
quand je déploie les ailes pour venir te voir
et vois
notre ciel où personne n’avait volé
à ton tour
de me dire cet ailleurs où tu restes
je ne suis là
que pour guider ton vol vers ça
ce nous toi et moi
l’avons inventé ici
au cœur d’une roseraie
la caresse des roses pique
sauf dans la paume de ma main
où tu viens chanter
je t’y écoute tous les matins
le cœur ouvert
au moindre refrain cette étincelle
me réchauffe
comme si tu ne m’avais pas oubliée
encore
si j’avais la chance d’être l’unique rose
moi
je te couvrirais de baisers soleil doré

Photo : Félix Vallotton, "Soleil couchant dans la brume", 1911.
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2 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #46

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