face au soleil d’automne j’ai dû capituler
non pas qu’il m’ait promis 
demain monts et merveilles
mais la sérénité au moment du réveil
d’œuvrer pour la journée au merveilleux moi-même
et tracer pas à pas ma route dans la montagne
à l’impossible tu m’as tenue j’ouvre ici
le champ des possibles
tous les autres demains
je pars à l’aventure de paysages rêvés
dans une saison où je ne suis pas invitée
dans une maison que pour nous je vais inventer 

Photo : Vassily Kandinsky, « Automne en Bavière », 1908.
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