Kölle Alaaf ! Je m’attendais à un Rosenmontag festif et joyeux, c’était plus intense encore avec la portée politique d’un défilé aux couleurs ukrainiennes et aux slogans anti-Poutine à souhait. La marche est calme, contenue, déterminée et je me sens fière, mais tellement d’y participer avec elle, de lui montrer ce caractère solidaire des colonais en plus d’être bons vivants et accueillants, tout le monde a trouvé un slogan, la plupart sont déguisés, tout le monde est soudé. Nous sommes arrivées la veille par le train de 13h16 et j’ai réussi à voir la cathédrale pendant dix secondes avant d’arriver en gare, j’étais collée à la vitre sur la gauche du wagon parce que je sais que le train avance droit sur le Dom en arrivant, si bien qu’il est quasi impossible de voir celui-ci distinctement sinon en le guettant fiévreusement dans les dernières minutes du trajet. J’aime Köln autant que Clignancourt, je me sens chez moi à Klignankurz autant qu’à Cologne, où je n’ai pourtant habité qu’à l’occasion d’un semestre de Germanistik mais les souvenirs de toutes mes vacances d’été avec ma grand-mère allemande à profiter des comédies musicales l’été à la Philharmonie, déguster nos plats de pâtes dans un restaurant qui n’existe plus à côté de la brasserie Früh, y trouver mes propres repères plus tard, je reviens ici avec un bonheur fou.

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