pour toi 
qui n’a que faire de l’arbre enguirlandé 
j’envoie le parfum des pins maritimes
d’éloges
venues d’un air marin que je fredonne
vivante
parmi tous les poissons de la grande Odyssée
riche de tes protéines littéraires et
si fière
d’avoir appris à nager à contre-courant
Ulysse
lui-même saluerait ton retour sur l’île
tant de temps aussi loin de son inspiration

Photo : André Derain, « L’Estaque », 1905.
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