et si cette cathédrale de vertige absolu 
se construisait en toi comme autant de passerelles 
franchirais-tu le pas pour retourner au monde 
ou continuerais-tu à dériver ainsi 
depuis l’inévitable rupture de ta banquise 
pour amarrer un jour sans arriver jamais 
par cet autre chemin de perte et solitude 
où se créent tous ces liens fragiles de certitude 
dont l’un pourrait donner la clé de ta demeure 
de nouvelles mains frapper à la porte du cœur
tes mots dans un regard trouver l’écho complice
et par ta poésie sauver ta propre vie

Photo : Joan Miro, « Tête », 1937. 

2 réflexions sur “Patricia’s parisian accent #74

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