et si cette cathédrale de vertige absolu se construisait en toi comme autant de passerelles franchirais-tu le pas pour retourner au monde ou continuerais-tu à dériver ainsi depuis l’inévitable rupture de ta banquise pour amarrer un jour sans arriver jamais par cet autre chemin de perte et solitude où se créent tous ces liens fragiles de certitude dont l’un pourrait donner la clé de ta demeure de nouvelles mains frapper à la porte du cœur tes mots dans un regard trouver l’écho complice et par ta poésie sauver ta propre vie Photo : Joan Miro, « Tête », 1937.
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