partir de nulle part 

mais partir 

faire de ce nul qui n’était point

le point de départ

comme l’ombre de soi qui se peut

se meut se met en mouvement

devient la partance 

se retrouver debout 

et plus en morceaux

avant d’avoir ouvert les yeux

dehors et en train de marcher

voir ce point 

qui en était loin

dessiner les voiles 

d’un cap invisible à l’oeil nu

promesse d’un éveil 

au réveil

Photo : Alberto Giacometti.

5 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #14

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