sont ma fuite mon refuge dans l’attente les notes
de ce sacré refrain il me dit de t’aimer
non pas de patienter 
le cœur a sa musique
la gare est en chantier et l’air à étouffer
tu me suis je te tiens si tu pouvais rester
dans l’évasion
que tu poursuis
je trouve mes ailes
bientôt les mots ne suffisent plus pour s’échapper
dans ta robe volante je crois toucher le ciel
rien n’est jamais parfait
tout était fait pour nous
j’ai cueilli tous les fruits j’en ai même inventé
pour que tu goûtes à ce que je gardais secret
un poème n’a jamais rien à se reprocher

Photo : Marc Chagall, « Dans les Alpes », 1927.
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