j’escarpe la vallée et m’inspire de la plaine mon désir a parcouru le génie de ton paysage jusqu’à la folie je n’ai plus le vertige depuis que le ciel est à tes pieds il fallait avoir appris à nager pour s’élever dans tes intrépides profondeurs sonder les galets leur trouver formes et couleurs la terre a cessé de tourner elle s'ébroue avant de s’essayer aux limites d’une nouvelle voie lactée