l’amoureuse fait les cent pas en fauteuse de trouble
artiste de rue
elle résiste au mouvement
qui emporte les indécis d’un trottoir à l’autre
et n’a d’yeux que pour la blanche colombe invisible
à l’œil nu sauf pour elle la
muse inspiratrice
dont l’excentricité se fait complice la nuit
modèle le jour et 
égérie de la parole
qui dit 
la vérité dure tant qu’on croit en elle
la poésie qui passait par là a écrit
la fugacité des yeux
fertiles 
comme l’été

Photo : Paul Eluard.

2 réflexions sur “Dodéca si et seulement syllabes #3

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