Le Chef nous attend au bar, ce fameux personnage dont nous avons entendu parler depuis notre arrivée au Landhaus Stricker, sur l’île de Sylt, il nous offre sa tournée de gins tonic. L’enfant du pays n’a pas perdu son enthousiasme pour sa terre et il nous compte bien nous envoûter avec son île en nous la montrant de long en large dès le lendemain matin. Encore une fois, ce n’est pas prévu au programme, les gins tonic et sa motivation ont raison de nous. C’est à bord de sa Porsche qu’il débarque le lendemain pour la visite, je m’installe à l’avant. Nous visitons une première plage, qui propose une offre avec sauna, il ne manque plus que la neige pour se rouler dedans. J’ai envie de courir jusqu’à la mer. C’est là que j’écris son nom. Le temps s’est arrêté. Ai-je seulement eu le temps de faire un vœu ? Soudain, tout s’accélère. Nous devons regagner la voiture et partir nouveau vers le port au Sud de l’île pour reprendre le ferry vers le continent. Pourquoi nous retrouvons-nous alors à l’extrémité Nord de l’île ? Nous prenons un retard considérable sur le prochain rendez-vous, nous prenons le ferry à 15h. L’heure à laquelle nous étions attendus, mes collègues et moi-même, à l’étape suivante pour la visite de la Maison avant de nous poser puis dîner avec notre hôte du soir. Inenvisageable. La route est difficile, il pleut et les camions sont très nombreux, les allemands conduisent vite. Nous arrivons à 20h, il n’est plus question de visiter la Maison ce soir, le Gusthaus Stolpe dont nous trouvons le parking au bout d’un quart d’heure seulement. La fatigue se fait sentir, les nerfs lâchent et nous devons réprimer un fou-rire collectif à notre approche de l’hôtel.

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Nous passons directement à table, au moment de nous installer, le couvert de la personne qui devait nous accompagner est retiré, c’est presque un soulagement après toute cette tension. En guise de vin local, on nous propose la bière de la région, trois bières ambrées donc. Un régal.

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Je suis logée dans une petite chambre qui me paraît exigüe au moment d’y poser ma valise. Au contraire, la même pièce révèle tout son charme le lendemain, je reviens d’un footing et le soleil inonde mon lit tandis que je tire les rideaux. C’est vue sur le parc que je l’appelle à 9h du matin, le soleil est de retour, qui avait disparu depuis deux jours, ce n’est qu’une accalmie.

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Je retrouve sa voix comme une petite musique qui m’est devenue familière, j’adore le refrain.

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