je lis l’arabe dans le reflet de ce vieux fleuve
dont la sagesse réfléchit les corps virtuels
sans leur dire qu’aucun d’eux
n’existe dans la vie
âmes célestes images nuageuses rêvent d’un ailleurs
où faire briller la perfection d’un monde meilleur
un idéal de beauté qu’on peut approcher
à la seule condition
de ne pas troubler l’eau
j’en ai vu des milliers plonger les poings fermés
comme si l’on pouvait rêver les yeux grand ouverts
ailleurs que dans la vraie vie entre ciel et terre
j’ai de grands espoirs d’eau
d’air vif et de sueur
à te regarder rire réagir te vexer
quand je sais car oui c’est bien moi que tu connais
Photo : Brassaï, « Paris by night », 1933.
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Rêve magnifique !
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Merci !
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