l’âme est un oiseau est la mouette

elle me guette depuis le remblai

balayé par tous les rayons

de l’été son intensité

fait soleil en moi et déroule

l’escalier de sable dans mon coeur

car à chaque pas je sens mon corps

prendre le large et s’envoler

face à moi s’ouvre le chenal

comme un passage de rendez-vous

je le remonte jusqu’au bout

pour me retourner c’est au loin

le phare soudain qui apparait

il me fait la promesse du jour

tu me retrouveras en toi

je hisse la grand voile dans le port

le vent en poupe me fait grandir

et je pars loin vers un ailleurs

que tu m’as déjà inventé

accueillir la plage bras ouverts

où tout reste encore à écrire

depuis ma chambre vue sur la cour

il fait bon vivre en bord de rêve

Photo : chenal du Vendée Globe, Les Sables d’Olonne.

11 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #50

  1. comme le lierre dans sa hâte d’envahisseur que seule la mer peut ralentir
    je demeure ce visage tourné de ce côté-ci du rire et de la lumière
    et me voilà au matin surprise de mille écluses
    mouette au mot dit qui va d’horizons en horizons
    brûler son dernier papier de peau

    Très beau mouvement du vivre…
    Belle journée Isabelle

    Aimé par 3 personnes

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