le soleil est l’or qui garde les souvenirs 
sur la langue des premiers mots et leurs drôles d’images
sous la peau du baiser d’hier si caressant
avec ce petit goût 
qui dit vite reviens-nous
toujours l’image d’un arbre s’impose au mot autrui
et l’accent de ma grand-mère sur les plats d’enfance
que ma mémoire d’adulte s’amuse à colorier
depuis le blanc de l’insouciance fondu comme un sucre
jusqu’au noir d’insomnies certains étés aussi
en pourpre nacré vert 
émeraude adoré
du ciel nuancé j’écris des albums entiers 
que je me plairai à te raconter demain

Photo : Salvador Dali, « La Persistance de la Mémoire », 1931.
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2 réflexions sur “Dodéca si et seulement syllabes #47

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