j’ai attenté un attentat au temps
il disait d’attendre 
je n’ai rien entendu
la blancheur du matin s’est trouvée bousculée
au temps pour moi je ramène le soleil
lui sait bien y faire
il te tire du sommeil
les oiseaux jouent le jeu ils te chantent le printemps
on peut tout recommencer si tu veux
changer d’âge d’habit
et d’habitude aussi
choisissons le même arbre pour habiter ensemble
puisque tout est permis à qui l’écrit
chêne ou cerisier
j’y installe les bougies
on a toute l’année pour hiberner au présent

Photo : Joan Miro, « Femmes armées de faucilles », 1938.

5 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #47

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