dans les interstices du silence s’est glissé 
tout
de l’infiniment petit de chaque pas vers toi
jusqu’au souffle de vie de l’infiniment grand
ce qui se sait se tait comme le souhait que l’on fait
dans mon cœur ton regard rallume toute les bougies
et tu ne peux nier la magie de la flamme 
qu’aucune vague ni la marée n’ont altérée
jusqu’à ce jour qui pourrait être le premier 
ou
le dernier tant ce tout est à notre portée 
sois la première et la dernière d’un rêve voulu
comme l’une des plus belles histoires écrite et vécue
l’amour n’aura que faire 
de mon immodestie

Photo : Gaston Paris/Roger-Viollet, « Montmartre », 1940.
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2 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #68

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