l’été est devant nous et non pas loin derrière
dans le jardin d’hiver 
j’ai construit sa maison
à partir des couleurs premières de nos printemps
à travers plaines d’automne et paysages semés
par la fenêtre du train 
au rythme du cœur
et je surveille les horaires 
de ton arrivée
depuis l’orifice qui mène à ta peau nacrée
ce petit coquillage que je veux protéger
de l’océan fougueux 
j’ai appris à dompter
la vague déferlante pour qu’elle te laisse en paix
je m’assieds sur la plage 
et t’attends au coucher
mes mains caressent le sable prêtes à te toucher

Photo : August Macke, « Maison dans le jardin », 1914.
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