tous les chemins intérieurs mènent aussi à toi
d’est en ouest 
jusqu’au moment sacré de l’acmé 
au coucher 
tu ne disparais pas tout à fait
et pour moi 
terrienne le mouvement apparent
de tes bras 
réellement enlace les miens le soir

le soleil se présente sous ton meilleur profil
j’en perçois 
les rayons chaque filet de lumière
en dit long 
sur ta nudité oui bien plus long
que tes cils
les silences entre nous installés
ce regard
de désir que j’y ai projeté

j’ai poursuivi ta beauté dans sa course au jour
le jour de
ta résistance à mon arrivée
dans l’absence
mon épaule t’a sentie si présente
sur parole
et tous les jours je raconterai
chaque fois
où par amour je me suis relevée

Photo : Emil Nolde, "Autumn Sea", 1910.

4 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #61

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