Je n’ai pas récidivé dans le triathlon maison depuis mercredi dernier, les forces m’ont manquées pour boucler l’aller-retour en vélo à l’entraînement matinal de natation par une dernière sortie course à pied, que j’ai effectuée le lendemain mais sur les rotules. C’est moi que j’aurais du regonfler à la cave samedi matin, et non pas mon vélo à plat. Une inscription au triathlon d’Enghien-les-Bains plus tard et le moral repart à la hausse… celui-là, avec sa fameuse côte de Saint-Prix que j’aimerais apprendre à dompter d’ici là, je ne pouvais pas le louper. Un peu comme un triathlon maison, un peu comme chez moi.
Me voici donc inscrite à deux triathlons L, respectivement en juin puis en juillet, et à trois triathlons M sur les dimanches du mois de mai, histoire de mettre en pratique les bénéfices du stage de triathlon prévu en avril, une semaine après le marathon de Paris. Tout se met doucement en place et je finis par m’inscrire à un premier 10km, celui du 14e arrondissement de Paris, et que j’avais déjà couru l’année dernière, transie de froid. J’avais fait mieux qu’à la Prom’ Classique, le 10km de Nice couru deux semaines avant, mais je n’avais pris aucun plaisir à sillonner les ruelles encastrées dans la grisaille.
J’y retourne cette année parce que l’ambiance des courses me manque, parce que je n’ai pu courir qu’un semi à Palerme et que le dernier 10km sur lequel je me suis alignée à Joinville remonte à septembre de l’année dernière, autant dire dans une autre vie. Entamons donc la nouvelle année par un premier défi, ne pas faire pire qu’à Joinville… Comme prévu, je retourne à l’entraînement, j’improvise même une séance de fractionné maison, sur 5x1000m avec un kilomètre d’échauffement vers le stade et le même trajet pour récupérer au retour, j’atteints la vitesse de 3:34/km en me motivant toute seule.
J’exulte alors qu’une demi-heure plus tôt, je m’inquiétais et je m’inquiète toujours de savoir si je suis encore capable d’avoir de bonnes sensations en course à pied, les douleurs persistent aux ischios, le démarrage est de plus en plus laborieux. Et pourtant, je m’entête à m’aligner sur des courses comme pour m’offrir la promesse d’une forme retrouvée, d’un regain d’énergie à venir, et m’inspirer l’espoir de pouvoir prendre du plaisir encore longtemps, au moins cette saison, voir venir arriver les beaux jours du printemps et courir en assistant au joli spectacle d’un lever de soleil au-dessus du stade.
L’inquiétude sera toujours au cœur de la course à pied, à la lisière de l’excitation et sur fond de blessures anciennes ou à éviter, j’aurais au moins appris à me connecter à mon corps et à l’écouter un peu plus réagir au fil des saisons, éprouver ses limites et me pousser dans mes retranchements lorsque je me retrouve face à moi-même, qui suis mon seul et unique adversaire, mon meilleur soutient aussi dans l’épreuve. Pourvu que le plaisir de sortir et la satisfaction de rentrer rassasiée et enivrée d’énergie persiste plus que tout !
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