partir je dis je pars tu vois tu savais déjà comme si tu avais la clé de ce que je ne vois pas je continue à marcher mes bras à force de balancer m’envoleront un jour vers toi dont je m’éloigne à grandes enjambées pour mieux voir depuis là-bas ce que toi tu sais Photo : le dernier ferry du soir dans le port.
Derrière des choses simples je me cache, pour que vous me
trouviez;
si vous ne me trouvez pas, vous trouverez les choses,
vous toucherez ce que ma main a touché,
les traces de nos mains se joindront l’une à l’autre.
La lune du mois d’août brille dans la cuisine
comme un pot étamé (pour la seule cause que j’ai dite)
elle éclaire la maison vide et le silence agenouillé de la maison –
le silence est toujours agenouillé.
Chaque mot est un départ
pour une rencontre – annulée souvent –
et c’est un mot vrai seulement quand, pour cette rencontre, il insiste.
Le sens de la simplicité / Yannis Ritsos
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Un poète grec… merci Barbara !
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Oui…A méditer au vent…
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