la beauté est brûlure elle est violente 
c'est le vent qui entre sans prévenir
dans la maison tu avais tout rangé
il s'infiltre entre les meubles fait tomber
tous les murs jusqu'à toi et dit regarde
je suis venu à toi déshabillé
suis-moi et je te mordrai en douceur
la beauté est violente l'amour est doux
c'est la fraîcheur du matin
flamboyante
le rouge excité des roses et le rose
de la vie oui
mordue avec envie
ce matin je mordille ta nuque ton sein
et ma douceur ne dit rien du désir
qui rugit en moi fou comme le volcan
et toutes ces choses que l'on ne s'est pas dites
je les crie au visage de la beauté

Photo : Mark Rothko.
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3 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #126

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