l’animal qui m’écrase est celui que je dresse pour calmer mes ardeurs 
et traquer la clarté tant la force invisible 
d’outre-tombe me soulève 
la pierre n’a pas de porte sa voix me dit d’entrer ma peau se fait écorce 
la terre coule à mes pieds de la paume de la main 
je pétris mon orgueil 
le pétrin de nos jours on en sort en payant j’ai une dette éternelle 
un devoir qui m’oblige à cabrer l’animal 
pour gagner ta hauteur

Photo : Parmigianino, « La Conversation de Saint Paul », 1527.
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