j’ai grandi dans les airs je ne chante pas trop fort mais je suis restée grande car j’ai la tête ailleurs l’oiseau part d’une main qui tient la femme que j’aime si fort je deviens faible à chaque nouvel envol mon regard continue à monter vers le ciel et j’admire son audace s’attaquer à si vaste les bras me tombent du cœur comment me réchauffer sans ailes du bout des lèvres son nom me ramène à la vie Photo : Joan Miro, « Femme et oiseaux », 1968.