deux minutes d’arrêt et cette gare qui dit
viens
on s’en fout on descend on verra
suis-moi
je te promets de t’emmener très loin
tout près
de moi qui n’attends que ça le train qui s’arrête
et la vie qui commence
des paysages moins sages
à force de tourner les pages de notre folie
tout un défilé en fanfare qui s’y connaît
en douceur pour t’aimer un peu plus
chaque jour
le silence prend ta main puis la mienne
dans mes pas
l’évidence se lève comme le soleil dans le ciel
elle reste haute et s’impose comme une étoile
viens

Photo : Joan Miro, "Le gendarme", 1925.
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3 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #42

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