c’est relâche et les âmes voyageuses mouillent au port
ancrées dans des songes soulagées de la rigueur
elles se laissent masser par les vagues
revigorées
la route les reprendra à son prochain passage
le ciel aura travaillé sa respiration
et les otages
en migration se verront vite
ravitaillés
le soleil lève le doute donne la date du retour
le temps ne s’était pas arrêté
il étire
tous les muscles de ses longues aiguilles
l’alizé
en soupire d’aise
et de profonde satisfaction
Photo : Francis Picabia, « Sunrise », 1924.
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