je roule en danseuse vacancière que je suis oui venue chercher sur les quais la fraicheur qu’ailleurs je ne sais trouver vingt trente cinquante bornes retrouver la liberté que mes mains ont déposé dans le coup de pied je sais que je n’oublie rien ni les mots ni l’émotion tout qui virevolte dans l’air revenir en arrière ne pas partir pourtant cet instant espéré à l’horizon d’un hiver toujours si long de l’avion qui se pose sur ma maison Photo : Ari Kuroda.