où se niche donc celle qui tient à la fois
compte des variations et chaud au cœur 
sur toute la déclinaison des saisons
depuis celle des pluies et des orages 
jusqu’à l’heure heureuse des fraises
dans chaque fleur au moindre accord
en toute couleur je la cherche encore 
se pourrait-il qu’elle soit fleur si unique 
qu’elle ne donne le meilleur qu’au regard 
qui par pudeur et délicatesse se détourne 
est-ce à lui qu’elle offre sa promesse
j’aimerais briser le sacré des vases
et boire la rosée à même le pétale

Photo : Nicolas de Staël, « Fleurs au pot bleu », 1954.
Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s