dans la blancheur tangible de ce nouveau jour dont les premiers reflets sont des rêves violets je porte haut ma tige frissonnant doucement avant que balbutiant tout le bleu n’aboutisse en un grand ornement alors j’ouvrirai l’œil à l’orée de mes songes pour plonger arc-en-ciel diluer la pensée dans le silence primal Photo : Henri Matisse, « Vase d’iris », 1912.