D’un concert à l’autre, en passant par la prestation de la chorale au Bar’ouf qui signe notre retour devant un public attentif et enthousiaste face à la géniale énergie de notre nouvelle cheffe, nous apprenons à nous découvrir au-delà de nos courses, nos sorties cinéma et nos retrouvailles, le premier samedi à l’occasion d’un concert de reprises rock dans un restaurant russe privatisé, le samedi suivant à la chapelle du lycée Henry IV sur l’invitation de ma sœur pour écouter Beethoven dirigé là aussi par la nouvelle cheffe d’orchestre de l’Orchestre des Grandes Ecoles. Rien de ce qui vient de Bonn ne m’est étranger, les bonbons Haribo, Beethoven, ma grand-mère, et il me semble reconnaître la même joie débridée à renouer avec un public au concert. J’écoute l’Ouverture d’Egmont et je la sens à mes côtés, aussi attentive que moi, j’aimerais que ce moment dure toujours, j’aimerais qu’il y en ait d’autres comme celui-ci, tellement d’autres.