trois cent soixante-cinq jours en poèmes aujourd’hui
moi sans toi à venir te chercher par ici
traverser la frontière
et trouver de la langue
l’océan dans lequel oser la vraie rencontre
mille fois j’y ai plongé pour remonter le sens
l’intimité des mots
m’a sauté au visage
j’ai perdu contenance et le réel usage
d’une parole éperdue de sa propre portée
j’ai frôlé les sommets
d’une immense solitude
côtoyé l’étranger sur mon chemin de vie
quand la peinture est venue y guider mes pas
colorer le matin
et t’annoncer enfin
Photo : Henri Matisse, « Odalisque sur un sofa turc », 1928.
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Tu parviens à des sommets, des creux et des traversées de langage saisissants de beauté. Merci Isabelle .
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Merci à toi, Hedwige… C’est encore plus agréable et gratifiant de partager cette traversée d’une année de beauté dans l’enthousiasme de ta lecture.
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