la coquille de ton être de rêves t’a bercée
et d’une seule certitude
vivre écrire ou mourir
au port tu m’as laissée pour mieux partir
ailleurs
traquer la vérité que loin très loin on cherche
avant de la trouver cachée au fond de soi
t’attendant j’ai tissé l’ailleurs
ma vérité
t’écrivant j’ai noué un lien de certitudes
en usant de ta ruse pour doubler l’adversaire
éviter les obstacles et toucher droit au but
quand on sait naviguer
d’un même pied écrivain
la terre n’est jamais loin où trouver mon asile
et vers ton île à toi j’ouvre mes ailes en grand

Photo : Pablo Picasso, « Footballeur », 1961.
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4 réflexions sur “Son île à elle, ses ailes à lui #5

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