celle que tu portes au cœur s’écharpe pour un rien
partant du principe que l’absence n’est pas un tort
elle défie tous les traitres qui parlent dans ton dos
ils s’enfuient aussitôt
qu’elle se retourne sur eux
certains la suivent jusqu’à la falaise de son île
prétendant qu’elle y fait dans l’idée de te suivre
le plus beau saut de l’ange qu’on ait lu dans un livre
l’absence est un ailleurs
d’où l’on voit de plus près
quand nous étions enfants ignorant les possibles
je me serrais à toi et t’avais pour toujours
j’ai grandi dans tes ailes
et je plonge sans recul
m'accrochant à ton cœur
au fond de moi il brûle
Photo : Robert Doisneau, « Le plongeur du pont d’Iéna », 1945.
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Magnifique et mystérieux !
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Un grand MERCI !
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