fleurs et oiseaux m’éblouissent et les femmes aussi
qui chantent les couleurs
et font fleurir le temps
pour adoucir sur terre
toutes nos peines d’enfant
dans ma maison en gouache je coiffe ta silhouette
de rose indien bleu turquoise j’ose les émeraudes
selon la mode onirique et j’ai même le droit
de danser avec toi
toute la nuit encore
sur la péniche qui tangue
tu t’accrochais à moi
je dessine un jardin de pastèque et raisins
pour que résonne la lyre à ton couronnement
Photo : Baya, « Femmes », 1947.
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…nos peines d’adulte aussi? Surtout d’adulte! Sarah
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Surtout d’adulte oui, nos peines inconsolables d’adulte. Merci Sarah…
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Nos peines consolées par ce poème…
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Si seulement…
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