l’animal est matinal s’étire le moment
j’admire la souplesse
j’imite le soulagement
c’est une vague immense qui vient me submerger
et bouleverse tous les galets de mon corps
les remet à leur place
et dessine la carte
du jour les contours se dessinent tout doucement
je ne tire plus sur la corde de la colère
sans la détendre non plus
les sentiments
jouent à l’élastique avec le cœur
la caresse
féline en ralentit le rythme s’il s’échauffe à froid
Photo : Joan Miro, « Femme et chat » (le chat !), 1959.
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