deux encres qui coulent parallèles se rencontrent telles les fleuves sans se croiser à la surface mais dans la profondeur de leur source originelle et c’est à cela qu’elles se reconnaissent vibrantes d’un même courant chargé en électricité que nos mains trop tremblantes peinent à canaliser lorsque j’écris c’est pour me déplacer en douce vers les bras de ton fleuve et enlacer ton île des miens avant de me jeter dans l’océan Photo : Pablo Picasso et Joan Miro.