me vient une danse en t’imaginant assise
dans les jardins urbains de ton inspiration
viennent mille-et-un pas menant à ta demeure
par les sentiers devenus familiers soudain
comme un chemin d’évidence le seul entre nous
et par la douceur d’une lumière insistante
j’y vois même ton sourire s’inscrire par la fenêtre
tentative d’évasion pour sortir de ce temps
trop défini et retrouver notre saison
celle des étangs de l’océan toute forme d’eau
lorsqu’elle nous donne l’illusion de ne pas filer
dans l’instant je reste là pour l’éternité
Photo : Claude Monet, « L'étang aux canards », 1874.
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