le temps d'un été de folie
douce
et savamment furieuse
le soleil a traversé
cet instant précieux de l'année
où tout mon plan de travail
s'est retrouvé vertical
la nuit et à l'horizontal
le jour guettant allongée
tout mouvement inspirant
depuis la lisière des forêts
là je suis restée cachée
couchant ce que j'y voyais
j'ai travesti toutes les couleurs
d'un ciel complice comme jamais
maquillant mes émotions
synthétisant la pensée
de ma cavale le soir venue
je ne veux plus me nourrir
que de figues cueillies à l'arbre
et d'eau de mer bue à la tasse
Photo : Joan Miro, "Equinoxe", 1967.
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c’est pour nos âmes qu’il faut parler debout
nous sommes faits pour le chant de la pudeur au plus profond de l’arbre
pour l’érection ouvrière de tout ce qui est simple au coeur des nids
ici s’apaise l’histoire
s’enroule et se détend émotive la fibre première qui nous pousse de l’avant
lâche tous ses oiseaux surpris dans la fleur de tous les silences
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Merci Barbara…
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Ce poème me parle particulièrement. Merveilleusement écrit.
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Danke, lieber Stefan! Je suis touchée.
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if i was like dr allen i would summise
you are more like huppert than deneve
eh?
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