vu de l’extérieur il n’y paraît rien du tout
visage placide sans un geste presqu’une statue
on passerait à côté sans avoir rien vu
et puis cette moue au détour d’une réflexion
pas un sourire mais l’éclaircie déjà au loin
je m’approche sans en avoir l’air 
du moins j’ai cru
elle m’a vue 
et me fait signe
j’y vais l’air surpris
mes yeux rivés aux siens à l’intérieur ça danse 
c’est une caresse qui monte en moi 
de haut en bas
me renverse 
d’un pas de trop 
à l’horizontale
en moi mille cigales fêtent le retour du printemps

Photo : Gustav Klimt, "Forêt de hêtres", 1903.

6 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #20

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