c’est chez moi là où
la mouette crie le bleu
et le blanc accueille l’inconnu venu 
par le vent du soir 
affronter la vague
et trouver refuge
dans les rires du port
personne n’est chez soi
et tout le monde à la fois
je regarde le voilier prendre le large
par la fenêtre grande ouverte sur le monde
la brise matinale dit qu’il reviendra

Photo : le port de Tinos depuis la terrasse.
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3 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #97

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