la nature sublime l’arbre qui s’ouvre aux fenêtres du réveil doré de l’automne en ce matin où mille feuillages en or célèbrent l’air sucré qui s’élève de tes lèvres réclamant un baiser sous l’abricotier d’argent je peints ton portrait on dit que ses écus nous unissent à jamais tu me parles d’amour tandis que le pinceau sur la toile vierge sillonne sans fin ta nudité la journée se veut éternelle comme un voyage dont nous ne reviendrons pas tout à fait les mêmes Photo : Gustav Klimt, « Portrait d’Adèle Bloch-Bauer », 1907.