une erreur amoureuse de sa propre jeunesse
voudrait que je la cultive 
rêve de rester ivre
de s’empourprer encore au moment d’accepter
ce bouquet de liberté cueilli sur mon temps
sa fraîcheur m’a semblée si sauvage 
un instant
que je n’ai pu lâcher du regard son visage
cet enthousiasme à persister sans avoir d’âge
j’aimerais dénaturer ma vie silencieuse
si tout est frivole
ayons l’audace de le hurler
tes secrets seront au chaud avec les miens

Photo : Pierre-Auguste Renoir, « Nature morte avec des roses », 1890.
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