combien sommes-nous sur terre à brûler tôt nos lèvres 
trop tôt pour apprécier le bon goût du café 
ma tête est dans l’ailleurs quand j’entends ronronner
celle qui me parle d’abord de l’odeur du réveil
avant de m’aider à retrouver mon visage
les premiers mots me viennent des rêves à la surface
je bois la mousse mes mains retiennent la tasse qui tremble
et l’image qui remonte est celle de tes yeux noirs
je fixe ton ailleurs et devine tes pensées 
la chaleur de ton corps envahit ma journée

Photo : Francis Bacon, 1983.
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