c’est ni l’absence de bruit ni l’immobilité 
car le vent continue à agiter mes branches 
et la mer de masser mon regard ensablé 
l’agitation d’hier aujourd’hui s’oxygène 
d’une exquise parenthèse dans la présence 
à soi 
je ne contrôle plus rien de l’infini du ciel 
du rythme des mes pas des prières amassées
plus rien ne m’appartient seulement ce moment
si parfait qu’un instant je t’ai sentie ici
dans la quiétude du jour les yeux fermés
comme moi
les sensations affluent à flan de performance 
et la paix en profite pour se lisser les plumes 

Photo : Hans Memling, « Portrait d’un jeune homme », 1472.

2 réflexions sur “Patricia’s parisian accent #44

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