au creux de ce rêve 
j’habite toutes les saisons
de résistance et d’abandon 
que tu voudras
ma peau se fait pelage parfois
rapproche-toi
je veux 
entendre dans ta voix ce chant d’automne
qui promet l’hirondelle demain et la cerise
d’hier 
au creux d’un même refrain tu chantes tout bas
et bientôt
tu t’en iras
le ciel ne retient pas l’oiseau
je dessine un nuage phare
tu m’y trouveras

Photo : Marc Chagall, « Les mariés de la Tour Eiffel », 1938.
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2 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #74

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